"Le grand Bazar" puis "Les Nouvelles Galeries"
Le grand café de la place de la Paix, avec sa terrasse, ses salles de billard, sa glycine courant le long de la façade, ferme en 1900. L’immeuble vient d’être racheté par Gustave Thoreau, confectionneur. Le mercredi 5 juin 1901, ouvre le grand bazar indépendant des Nouvelles galeries. Ce n’est certes pas le premier bazar de Romorantin puisque le Bazar parisien occupait un immeuble rue Saint-Martin (actuelle rue de Verdun) et rue du Paradis jusqu’en 1890. Mais les Nouvelles Galeries innovent : l’entrée est entièrement libre.
Le 21 février 1902, Alphonse Delahaye (dit Victor), époux d’Eugénie Panthu, loue le magasin. Le bail est renouvelé le 15 juin 1909 pour une durée de 24 ans, moyennant un loyer annuel de 3.000 francs. Les travaux de rénovation viennent de se terminer, la magnifique façade rappelle les grands magasins parisiens.
Les annonces sont régulières dans la presse locale : « Grand bazar à prix fixe. Nombreux choix d’articles à tous les rayons. Entrée absolument libre », le magasin est ouvert le dimanche 15 décembre 1901 et offre une « exposition de jouets. Grand choix d’articles pour étrennes »… Lors de l’inscription au registre du commerce le 17 décembre 1920, l’activité déclarée est « articles de bazar » avec pour enseigne « Nouvelles Galeries. Magasin moderne ». Les Nouvelles Galeries éditent des cartes postales de Romorantin dont la chemiserie Thoreau.
Alphonse Delahaye achète l’immeuble à Reine Mercedes Thoreau, épouse Maillols, le 22 juillet 1921 pour la somme de 130.000francs. Les Nouvelles Galeries étaient ouvertes en continu le mercredi et le samedi. (La Nouvelle république- 16/08/2020)
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